5/ QUELLES SONT MES SOUFFRANCES ?

Des douleurs physiques qui entraînent des douleurs psychologiques, ainsi que de véritables traumatismes.
Une mauvaise occlusion est un véritable handicap.
Voici l’enchaînement des douleurs provoquées par la mise en bouche d’une prothèse mal faite.
On a mal quand on ferme la bouche, ça nous gêne, ça nous gratte comme une écharde de verre plantée et cassée dans le doigt, alors on insiste pour s’en débarrasser, on ferme les dents plus fort pour l’enfoncer, pour la déplacer au bon endroit, mais rien n’y fait, toute la journée, au travail, au supermarché, dans le transport, devant les gens on ferme la bouche pour essayer d’améliorer ce qui nous gêne, cette prothèse mal posée, puis on mange dessus et ça fait mal, on commence par pester contre ce dentiste qui au lieu de nous soulager, nous traumatise, nous torture, on souffle, on resouffle, ça énerve vraiment, il va falloir reprendre rendez-vous pour voir ce qui va pas, vous prenez un antidouleur car vous avez trop mal, vous vous couchez, la douleur est toujours là et vous ne pouvez toujours rien faire, comme l’écharde de verre plantée et cassée dans le doigt, la prothèse mal posée, vous ne pouvez l’enlever, après vous être énervé, vous essayez de vous calmer, la solution c’est le prochain rendez-vous chez le dentiste, on va essayer de bien dormir, et bien non, la douleur est plus forte la nuit, on arrive parfois à s’endormir, puis il y a un claquement de dents réflexe ou bien simplement la déglutition qui vous fait fermer les dents et la douleur vous réveille. Plusieurs jours passent de la même façon et puis le RV arrive, on vous meule la prothèse, content, mais le problème n’est pas résolu. Et là les semaines de mauvaises nuits, de mauvaises journées s’accumulent, vous allez voir le dentiste plusieurs fois, 10 fois même, comme je l’ai expliqué, et vous vous demandez si un jour vous allez être débarrassé de cette douleur et avoir une prothèse non douloureuse et opérationnelle. Au bout de plusieurs mois, ça commence à taper sur le système, la douleur psychologique s’ajoute à la douleur physique : le dentiste insinue que je suis le responsable du mauvais résultat et de ma douleur (je n'ai jamais vu ça, mais vous êtes sûr que c’est pas dans votre tête cette douleur, puis il vous meule vos vrais dents, car il préfère sauvegarder son travail prothétique (sinon il devrait reconnaître son mauvais travail), puis il fait la victime – heureusement que tous mes patients sont pas comme vous, aussi difficile, sous-entendu sinon je ferais faillite.
Ensuite on commence à douter de son dentiste, en deux ans la prothèse n’est toujours pas ok. La nuit on se réveille avec des sueurs froides, est-ce que je vais vivre jusqu’à la fin de mes jours avec cette douleur ? Le désespoir me ronge, je me retiens d’aller lui dire qu’il est nul, archinul, je retiens mon agressivité et je sens des raideurs s’installer dans mes muscles de la nuque, du dos, de la plante des pieds, tout devient douloureux, je perds confiance en moi, je suis fatigué la journée, puisque je dors mal, je suis irritable, j’ai des vertiges, j’en ai marre, à quoi ça sert de vivre pour souffrir autant, je ne peux pas profiter de la vie à cause de cette prothèse douloureuse. Bien sûr je pourrais me la faire arracher, je serais débarrassé, mais j’ai soigné mes dents durant 50 ans et ce n'est pas la solution, de ne plus avoir de dents. En fait, il faudrait qu’il m’enlève cette prothèse pour en refaire une autre, mais je n'ose pas lui dire, normalement s’il était honnête il devrait me le proposer ou bien il attend que j’en parle pour me refaire payer 950 € ou bien il attend que ma dent tombe à force de bouger ou bien que je perde patience et lui dise de l’arracher pour qu’il me mette un implant à 2300 €. Mais un implant, je n’en veux pas depuis que j’ai lu qu’avec un implant on n’a plus l’amortisseur de la desmodonte, ou ligament alvéolo-dentaire, alors j’imagine que le confort est moindre qu’avec une vraie racine.
Malheureusement on ne change pas de prothèse comme on change de chaussure.
Sauf si la prothèse était à 150€, j’irai tout de suite chez un autre dentiste pour remplacer cette prothèse défectueuse. Mais c’est horrible ce que je dis, serais-ce une question d’argent qui me fait rester avec ce dentiste maltraitant ? En partie oui, et en partie parce que je crois toujours qu’il va réussir le réglage de la prothèse à 950€.
On croit payer pour du sur-mesure (à cause du moulage), mais on nous coiffe les dents avec du prêt-à-porter, qu’il faut reprendre de nombreuses fois parfois sans bon résultat.

Je vis donc un VRAI CALVAIRE même si je ne le montre pas : Angoisse jour et nuit, sueurs froides, anxiété du conflit avec le dentiste lors du prochain RV, j’ai peur de ne pas être soigné (si je pouvais le faire moi-même je le ferais, tellement je n’ai plus confiance en lui)
Je n’ai pas envie de me coucher, j’ai peur d’avoir mal et de mal dormir, et je me couche tard épuisé, l’acte de manger devient angoissant, je n’ai pas envie de passer à table pour manger car c’est douloureux, je ne mange plus de viande, de chocolat, j’ai envie de ne rien faire car je pense que si je ne bouge pas, tout va rentrer dans l’ordre, comme la plaie qui se referme au bout de quelques jours, l’os qui se ressoude au bout de quelques semaines, j’espère en mon fort intérieur que les prothèses vont s’ajuster toutes seules. Et bien non, je suis dépendant de celui qui me les a posées. Au fil du temps on n’a plus envie de vivre tellement on souffre. J’ai appris que mon premier dentiste UN avait eu 7 tentatives de suicide parmi ses patients ces 2 dernières années (je ne commenterai pas ce fait). On m’a rapporté que des personnes qui avait aussi été maltraité par des dentistes avaient aussi fait des tentatives de suicide. On sait que généralement  les gens qui font une tentative de suicide ont plusieurs raisons de le faire. Mais la raison décisive est peut-être cette maltraitance dentaire, la raison de trop?
Peut-être qu’il y a plus de tentatives de suicide provoquées par les prothèses mal réglées des dentistes que par le stress au travail de chez France Telecom  ?


COMMENT LES PROTHESES EN MALOCCLUSION ONT PERMIS DE FAIRE TRAVAILLER D’AUTRES PROFESSIONS MEDICALES

Vous avez compris qu’une couronne mal faite engendre des maux qu’il faut soulager.
Et pour soigner tous ces maux, je suis allé chez le médecin, le kiné, le posturologue, l’ostéopathe, l’ophtalmologue, puis le psychiatre qui m’a renvoyé chez le dentiste.
J’ai une forte baisse d’activité dans le travail, et dans ma vie quotidienne, je prends des médicaments.
Tout cela à cause d’une prothèse mal faite, que le dentiste tient à maintenir en bouche, pour quelle raison ? Vous avez votre petite idée, moi aussi.


COMMENT UNE PROTHESE PEUT DONNER MAL A LA NUQUE ? MON HYPOTHESE.

Je pense que quand on a mal en bouche à cause d’une prothèse, on veut absolument éviter de fermer la bouche car sinon c’est comme si on s’enfonçait une arrête de poisson dans le palais chaque fois qu’on ferme la bouche.
Comment faire pour ne pas fermer la bouche involontairement ? Simple, ne JAMAIS relâcher sa concentration et penser en permanence à garder la bouche ouverte.
Alors le combat commence entre la volonté de ne pas avoir mal et le besoin du corps de fermer la bouche pour se reposer. Et voilà vous avez compris, en l’absence de repos, les muscles du corps se raidissent, notamment nuque et dos, ils se crispent, deviennent durs et douloureux. J’ai remarqué qu’après chaque meulage, je me sentais mieux aussi du côté des muscles du dos, en effet mon cerveau me disait que la souffrance était terminée, que je pouvais me relâcher. Mais l’effet était de courte durée, car la prothèse n’était toujours pas bien réglée et me faisait toujours mal, le mal dorsal revenait.
 
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