COMPRENDRE - ETUDE DES FORCES
J’ai cherché des moyens pour mieux comprendre et visualiser les forces mécaniques des dents.
J’ai appris à l’école en physique, l’étude des forces, donc j’ai bien saisi que les douleurs que je ressentais dans les racines et l’os provenaient des pressions exercées sur les parties externes de la dent.
Pour savoir quelle est la dent douloureuse, vous appuyez dessus avec le doigt. Mais j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de façons d’exercer une pression sur une dent, même avec un doigt : en appuyant dessus au centre, en appuyant sur les bords (cercle extérieur), en poussant latéralement de l’intérieur vers l’extérieur et inversement etc… en tirant (quand le dentiste veut arracher la dent).
Au début on se regarde bouche ouverte devant le miroir, puis on fait appel aux sensations que l’on éprouve lorsque l’on ferme la bouche doucement : je sens ces 2 dents qui se touchent, puis ces 2 là etc… Puis aïe aïe aïe, ça fait vraiment mal, si je continue de serrer, vraiment il me pourrit la vie ce dentiste avec cette prothèse mal foutue, y a en marre, en plus j’ai payé pour qu’il me torture légalement, il va falloir que je lui dise parce que j’ai trop mal.
Je cherchais un moyen de vérifier les sensations que j’avais quand je fermais la bouche. Notamment la sensation que ma dent s’incline lorsque je ferme la bouche.
Je vais chez un ami prothésiste lui demander du papier bleu. Je ferme ma bouche avec le papier bleu entre les prothèses en dent 47 et dent 46, je vois avec l’aide d’un miroir où se trouve le contact entre mes dents, puis je prends mes dents en photos, ce qui me permet ensuite de faire une analyse.
METHODE POUR TESTER LES PROTHESES POSEES
Je pars du postulat suivant : Avant, avec mes vraies dents tout allait bien, depuis la pose des prothèses, tout va mal.
Pas la peine d’avoir fait 10 ans d’études en chirurgie dentaire pour trouver la cause de la douleur : les soins prothétiques.
Je ne suis donc pas le responsable de ce résultat : le dentiste est coupable, je suis victime. C’est à lui de réparer, sans aggraver.
Pouvoir utiliser ses dents, vraies ou fausses, c’est pouvoir mastiquer à droite et à gauche sans aucune douleur.
Pour schématiser, j’ai repéré 5 positions des mâchoires :
1/ bouche ouverte : pas de contact dentaire.
2/ bouche fermée au repos, les muscles de la mâchoire sont détendus : cette position de repos nécessite un ESPACE LIBRE de 1.5 mm ou 2 selon les écoles entre les 2 maxillaires.
3/ bouche fermée, dents qui se touchent à peine : dans cette position les dents de temps en temps se posent les unes contre les autres, elles s’effleurent à peine, elles se claquent légèrement les une contre les autres, elles se promènent par petits sauts comme si elles s’auto-vérifiaient leurs présences, et que tout allait bien.
4/ Dents un peu serrées : cette position permet de sentir quelles sont les dents qui sont en contact et celles qui ne le sont pas. Nota : il n’y a pas de normalité.
5/ Dents fortement serrées : cette position ne doit pas faire souffrir car on l’utilise lorsqu’on mastique.
Je vérifie donc les seuils suivants :
1/ Pouvoir fermer la bouche sans avoir mal
2/ Pouvoir claquer des dents sans avoir mal
Dans le froid de l’hiver je me suis mis à claquer des dents, la vitesse est telle que vous pouvez en très peu de temps tester un grand nombre d’impact des dents les une contre les autres, et remarquer les occlusions douloureuses.
3/ Pouvoir faire glisser ses dents sans avoir mal les unes contre les autres latéralement, et aussi d’avant en arrière.
4/ Pouvoir mastiquer des pommes de terre à droite, puis à gauche sans avoir mal
A partir de ce seuil je peux m’endormir et passer une nuit sans être réveillé par la douleur
5/ Pouvoir manger de la viande dure sans avoir mal.
6/ Pouvoir croquer des noix, amandes ou noisettes (sans la coque évidemment) sans avoir mal.
1 - RETOUCHE DES PROTHESES (REGLAGE - AJUSTEMENT - EQUILIBRATION)
Vous avez remarqué que pour faire une prothèse, il y a des étapes : moulage, essayage, pose, et retouches (réglages)
Sur 2 dentistes qui m’ont posé des couronnes prothèses céramo métalliques (au total 5) pour les molaires que ce soit sur mâchoires supérieures ou inférieures, les 5 ont nécessité des réglages (meulages).
Mon message :
Si vous avez une douleur ou êtes gêné par une prothèse il faut insister pour se faire ajuster les prothèses posées.
Il ne faut pas se sentir coupable d’être obliger de réclamer un meulage, on n’est pas responsable du mauvais résultat du travail du praticien.
Chose importante à ne pas oublier :
Il faut que les dents en face à face se touchent quand vous serrez les dents, sinon il y a sous-occlusion. Et plus il y a de dents (ou de points de contact équilibrés) qui se touchent pour former l’occlusion mieux c’est, car la force est répartie.
Je pense qu’un dentiste respectueux du patient va trouver les meilleurs points de contacts de cette dent avec son opposée afin d’équilibrer la pression et supprimer ainsi la douleur, on aura ainsi une bonne occlusion. Il ne faut pas que la prothèse dévie votre mâchoire car sinon SADAM en vue.
2 - ET CHEZ LE DENTISTE, L’OCCLUSION COMMENT CA SE PASSE
Lorsqu’on me corrige l’occlusion chez le dentiste, je suis allongé dans le fauteuil, il meule, me demande si c’est bon, je dis « oui » puis je m’assois sur le fauteuil du dentiste et je dis « non ce n’est pas bon, une fois assis, ma mâchoire n’est pas positionnée pareille que quand je suis allongé et je sens une gêne qui n’existait pas quand j’étais allongé »
En effet lorsque que je penche la tête en avant, ma mâchoire inférieure avance par rapport à la mâchoire supérieure et donc l’occlusion est différente.
Et bien, à ma demande le dentiste à vérifier et régler mon occlusion pour cette position fréquente dans la vie quotidienne, notamment quand on mange à table, on est assis, la tête légèrement penchée en avant.
3 – IL N’Y A PAS UNE SEULE POSITION DES MACHOIRES QUAND ON SERRE LES DENTS, MAIS PLUSIEURS POSITIONS.
Pour reprendre l’exemple de ma CCM sur la DENT 47, à chaque posture de mon corps, si je serre les dents, une position des mâchoires correspond.
Exemple : debout
tête penchée au maximum en avant, serrez les dents = une position des mâchoires et donc un certain contact des dents en face à face.
puis tête droite regard au loin, serrez les dents = une autre position des mâchoires et donc un autre contact des dents en face à face.
puis tête penchée au maximum en arrière, serrez les dents = une autre position des …
puis tête tournée au maximum à droite, serrez les dents = une autre position des …
puis tête tournée au maximum à gauche, serrez les dents = une autre position des …
Etc…
Et pour mastiquer vous rajoutez aux précédentes positions le facteur glissement des dents et forces musculaires et vous obtenez certainement d’autres positions qui peuvent vous faire souffrir.
Chacun doit être à l’aise dans les 3 plans de l’espace : latéral (glissement avant/arrière), horizontal (glissement gauche/droite), vertical (ouverture/fermeture pour bailler par ex.) ce qui permet d’accomplir tous les gestes naturels, manger, dormir, soulever des objets, faire du sport etc…
Je ne comprends pas pourquoi on n’arrive pas à me mettre des prothèses dentaires aussi bien que mes vraies dents, qui ont la même forme, même hauteur, même largeur (on m’a mis une prothèse plutôt carrée alors que ma vraie dent était plutôt ronde)
Résultat je ne peux plus passer ma langue le long de ma gencive externe, car le chemin à parcourir est devenu plus long. On aurait pu me le dire, mais le patient ne choisit pas, on lui impose. Vous avez aussi remarquez que lorsque qu’on vous met une prothèse, souvent elle touche au moins une des dents voisines. C’est très désagréable cette pression que l’on ressent. Parce que cette pression on la ressent toute la journée, toute la nuit un peu comme si vous pinciez votre doigt avec une pince à linge, juste une très petite douleur qu’il faut accepter parce que le dentiste ça l’arrange. Je rouspète, on me répond que c’est mieux ainsi, car les aliments ne pourront pas passer et que ça donne plus de résistance à la prothèse car ainsi elle ne peut plus bouger. Mais alors pourquoi donc mes vraies dents ont-elles été conçues avec un espace interdentaire, la nature aurait-elle fait une erreur, que le dentiste viendrait corriger pour mon bien !!!. Non je ne crois pas.
Le dentiste choisit sa sécurité en sacrifiant mon confort en bouche.
Donc on m’impose cette solution de prothèse qui touche la dent voisine, laquelle dent est donc poussée et donc de cette manière elle change son occlusion.
Pour ma part, je dors très mal et je me réveille fatigué (fév. 2010) en ce moment à cause de ma CCM en dent 47, j’ai remarqué que :
- lorsque je dors à plat ventre, la tête posée sur ma joue droite, j’ai une douleur d’occlusion sur le bord externe de la 47
- la tête posée sur ma joue gauche, aucune douleur,
- lorsque je dors sur le dos, si j’incline la tête à droite, aucune douleur,
- si j’incline la tête à gauche, douleur d’occlusion sur le bord externe centre de la 47,
Et à la déglutition on « occlut » aussi. Si on a mal, alors chaque fois qu’on avale sa salive c’est le calvaire.
4 - POURQUOI L’OCCLUSION DES PROTHESES N’EST-ELLE PAS CORRECTE DES LA MISE EN BOUCHE ?
Eh bien, je ne comprends pas.
Peut-être le travail des prothésistes est-il mal fait ? C’est à lui de vérifier l’occlusion sur les moulages.
Mais bon avec des moulages faits sur seulement 6 dents (3 en haut et 3 en bas) on ne peut sûrement pas faire mieux.
Et pourquoi on ne moule pas la vraie dent cariée avant de la détruire ? Elle a fonctionné durant 45 ans en donnant une bonne occlusion.
Donc résultat, je suis obligé de retourner jusqu’à plus de dix fois pour faire rectifier une prothèse en malocclusion. Pour l’instant j’ai la chance que mon dentiste CINQ l’accepte, mais je ne suis pas encore en bonne occlusion de ses dernières prothèses en 2 ans, et j’en pâtie. (Voir plus loin 5/ QUELLES SONT MES SOUFFRANCES)
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