J'ai eu de la chance concernant les caries, j’ai été très bien soigné de celles provoquées par le port d’appareils dentaires entre 1970 et 1975.
Je n’ai jamais eu de problème pour mastiquer même de la viande dure, jusqu’au jour où on m’a posé ma première prothèse dentaire fixe, en réalité ma deuxième prothèse dentaire.
Oui, la première prothèse, le dentiste UN me la mise sur une dent (n° 15, 2éme prémolaire) que j’ai cassé en mangeant un carambar.
J’avais 20 ans
Le dentiste avait mis une tige dans la racine, et l’avait coiffée d’une couronne céramique.
En fait c’était une prothèse CCM (Couronne Céramo-Métallique)
Quand je fermais la bouche, je sentais la tige de la fausse dent s’incliner, comme plie un roseau. Mais aucune douleur, je trouvais cela plutôt amusant de sentir cette dent s’incliner à chaque fois que je fermais la bouche. Je trouvais cela normal. Je croyais même qu’une prothèse était ainsi faite.
J’en reviens à la première prothèse qui m’a fait souffrir
DENT 27 : MON DENTISTE DEPUIS 20 ANS – DOCTEUR UN – M’A MIS CETTE COURONNE CCM.
J’avais 41 ans, le dentiste UN me pose une prothèse CCM sur la 2ème molaire (dent 27, la plus au fond de la bouche en haut à gauche)
Lorsque je ferme la bouche, la seule dent qui touche au fond à gauche, c’est cette prothèse. Les autres molaires et prémolaires ne se touchent plus.
Du coup je me retrouve avec la bouche ouverte.
C’est le début de 3 années de souffrances
Durant les 3 ans je me suis plains régulièrement « je n'arrive pas à fermer la bouche correctement car la prothèse (dent 27) est trop longue ou trop haute, et en plus il me semble qu’elle bouge ».
- Je fais part de ma gêne. Le dentiste UN meule la prothèse céramo-métallique. Il ajoute :
«- T’inquiètes pas les dents ça bouge et ça va se faire » Je suis content, je sens un mieux. Mais ce n'est pas encore ça.
- Je patiente 6 mois, je mange de l’autre côté, à droite, puis je fais part de ma gêne, le dentiste UN meule la prothèse céramo-métallique et ajoute :
« T’inquiètes pas les dents ça bouge et ça va se faire ». Je suis content, je sens un mieux. Mais ce n'est pas encore ça.
- Je patiente 6 mois encore et je continue de manger à droite, puis je consulte, fait part de ma gêne, le dentiste UN meule la prothèse céramo-métallique et ajoute :
«- T’inquiètes pas les dents ça bouge et ça va se faire ». Je suis content, je sens un mieux. Mais ce n'est pas encore ça.
Etc… Vous avez compris la suite…
3 ans plus tard, au 6ème meulage, le dentiste UN déclare :
« je ne peux pas faire mieux, je ne peux pas meuler plus, sinon la couronne céramo-métallique va se fendre »
Il m’a laissé à la porte avec cette phrase.
Pourquoi ?
Je sais maintenant que cette prothèse est restée en surocclusion 3 années.
Trop haute, il y avait trop de pression sur cette seule dent (prothèse) quand je serrais les dents.
Au fil des mois, et des ans, la dent couronnée se met à bouger.
Les bactéries se glissent dessous, le pus s’y développe.…
Les bains de bouche enrailleront le processus pense-t-on naïvement.
Mais le haut de la racine (près du collet) est attaqué et se détruit.
La dent bouge de plus en plus, son pronostic vital est engagé.
Finalement, on la perd…
Au bout de 3 ans mon dentiste UN s’est trouvé devant plusieurs choix :
- il continue de meuler la prothèse…mais…avec un risque : attaquer la structure de la prothèse et la détruire !
Ceci sous-entend qu’il a fait une prothèse trop haute ! Ne pouvant l’admettre, il nie l’évidence !
- la prothèse bouge déjà trop et elle est ‘foutue’ à moyen terme, je souffre, mais s’il détruit la prothèse pour sauver la dent il va se poser une question :
« qui va payer cette prothèse de remplacement ? »
- il meule la dent saine opposée à la prothèse CCM. Et oui, tout est possible !
Mais pour moi, ce n’était pas possible, car en face de cette prothèse en dent 27 trop haute, c’était aussi une prothèse à lui, qu’il venait de me poser, alors il ne pouvait pas, celle-là non plus, la meuler.
Lorsque finalement mon dentiste UN m’a dit : « je ne peux plus rien faire pour cette prothèse »
Moi patient-client je suis resté désemparé avec ma douleur et ma prothèse trop haute.
Avez-vous déjà marché avec un clou sous votre chaussure ?
Voilà durant 3 ans j’ai souffert jour et nuit, en permanence, pour entendre au final ou comprendre au final le message suivant: « j’ai planté un clou sous votre chaussure, vous étiez d’accord, vous avez payé pour. Ce clou vous fait mal, vous dites qu’il est trop long, moi je ne peux pas le raccourcir plus. Il faudrait que je l’enlève et que j’en remette un plus adapté »
Un cordonnier n’aurait pas hésité à enlever le clou, pour en remettre un plus court.
Un dentiste facture son clou beaucoup plus cher alors il le laisse, tant pis pour le patient.
DENT 26, 36, 37, DES DENTS COURONNEES INUTILEMENT PAR LE DENTISTE UN
Je viens de vous conter l’histoire de la dent 27 en haut à gauche, elle me faisait souffrir dès le début de la pose de la couronne.
En moins de 9 mois, voici le sort de 3 dents voisines plombées.
Au bout de 4 mois, je souffrais toujours d’une douleur en haut à gauche.
Le dentiste UN diagnostiqua que la douleur que je ressentais en dent 27, provenait de la dent voisine 26 qui devait être cariée sous le plombage.
4 mois après la dent 27, il couronne la 1ère molaire (dent 26)
5 mois passent, j’ai toujours mal à la dent 27 et continue de me plaindre.
Le dentiste UN conclut qu’il s’agit d’une infection sous les plombages des dents opposées en bas les 36 et 37. De là provient ma douleur due à cause du nerf qui vient des molaires du bas et qui remonte la douleur en haut. Il me pose donc une double couronne en 36 et 37.
La douleur est toujours là sur la CCM de la dent 27.
Me voilà donc avec 3 dents couronnées sans raison !
Le docteur en chirurgie-dentaire UN était si sûr de lui, qu’il a été aveuglé par sa confiance en lui, il n’a jamais eu l’idée que peut-être il avait mal fait son travail : une prothèse (dent 27) en surocclusion.
Etre si sûr de son travail quand les plaintes du patient (trèèès patient) indique que le travail est mal fait…En psychanalyse : c’est le déni.
Une telle attitude psychologique est grave.
Elle entraîne vers l’erreur de diagnostic donc de traitement.
10 années de souffrances commencent…en tant que victime de prothèses dentaires fixes, mal réglées. (10 années sur 50 ans c’est beaucoup)
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